Comment afficher plusieurs repères sur Google Maps à partir d’adresses dans un fichier Excel

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Si vous travaillez avec un grand nombre d’adresses, vous savez combien il peut être fastidieux de les copier-coller une à une dans Google Maps. Heureusement, il existe une solution simple et efficace : importer directement un fichier CSV contenant vos adresses dans Google Maps via My Maps.

Dans cet article, nous vous expliquons pas à pas comment créer une carte personnalisée avec vos adresses, ainsi que quelques astuces pour optimiser l’importation et l’utilisation de votre carte.


Étape 1 : Préparer votre fichier CSV

Avant de commencer, il est essentiel de structurer correctement votre fichier Excel et de l’exporter au format CSV (Comma-Separated Values). Voici les bonnes pratiques à suivre :

  1. Structure des colonnes :
    • Créez une colonne nommée Adresse, qui contiendra toutes vos adresses complètes.
    • Vous pouvez ajouter d’autres colonnes optionnelles comme Nom ou Description pour personnaliser les points d’intérêt sur la carte.
  2. Format du fichier CSV :
    • Assurez-vous que les colonnes sont séparées par des virgules.
    • Enregistrez le fichier avec l’encodage UTF-8. Cela évitera les problèmes d’affichage des caractères spéciaux (accents, symboles, etc.) lors de l’importation.

Pour exporter votre fichier depuis Excel :

  • Cliquez sur Fichier > Enregistrer sous.
  • Choisissez le format CSV (délimité par des virgules).
  • Sélectionnez l’encodage UTF-8 si cette option est disponible.

Étape 2 : Importer le fichier dans Google My Maps

Une fois votre fichier CSV prêt, rendez-vous sur Google My Maps pour créer votre carte.

  1. Accédez à Google My Maps.
  2. Cliquez sur + Créer une nouvelle carte.
  3. Dans le panneau de gauche, cliquez sur Importer.
  4. Sélectionnez votre fichier CSV préalablement enregistré.
  5. Google vous demandera de choisir la colonne contenant les adresses à afficher. Sélectionnez la colonne Adresse.
  6. Définissez une colonne pour les noms ou descriptions si vous en avez ajouté une.

Après quelques secondes, Google Maps placera automatiquement des marqueurs sur votre carte à chaque adresse mentionnée.


Étape 3 : Personnaliser votre carte

Vous pouvez personnaliser l’apparence de votre carte pour la rendre plus attractive et lisible.

  • Modifier les icônes et couleurs : Cliquez sur un marqueur, puis sur l’icône de peinture pour changer son apparence.
  • Ajouter des couches : Vous pouvez organiser vos adresses en différentes catégories, par exemple par ville ou par type d’emplacement.
  • Ajouter des descriptions : Cliquez sur chaque marqueur pour ajouter des détails supplémentaires.

Étape 4 : Partager et exploiter votre carte

Google My Maps permet de partager vos cartes avec d’autres utilisateurs ou de les rendre publiques. Voici comment procéder :

  1. Cliquez sur Partager dans le panneau de gauche.
  2. Définissez les autorisations de partage :
    • Privé : seuls les utilisateurs ayant un lien peuvent y accéder.
    • Public : tout le monde peut consulter votre carte.

Vous pouvez partager le lien par e-mail, le publier sur les réseaux sociaux ou l’intégrer à votre site Web.


Cas d’utilisation pratiques

Voici quelques exemples de situations où cette fonctionnalité peut vous être utile :

  1. Planification de voyage : Créez un itinéraire avec tous les sites à visiter, les hôtels et les restaurants.
  2. Gestion commerciale : Visualisez vos clients ou points de vente sur une carte pour optimiser vos tournées.
  3. Organisation d’événements : Localisez les différents lieux d’un événement (parking, scène principale, entrées).
  4. Analyse géographique : Comparez la répartition de vos points d’intérêt selon les zones géographiques.

N’hésitez pas à tester ces options pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins.


Pour finir…

Importer un fichier CSV d’adresses dans Google Maps est une solution pratique pour visualiser rapidement vos données géographiques. En suivant ce tutoriel, vous gagnez du temps et pouvez exploiter votre carte de manière optimale, que ce soit pour le travail ou les loisirs.

Préparez votre fichier, essayez Google My Maps dès aujourd’hui et explorez toutes les possibilités offertes par cet outil puissant !

Anxiété des Mails : La Boîte de Réception est-elle Devenue Votre Pire Cauchemar ? 5 Astuces pour la Dompter !

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La montagne de mails : vous n’êtes pas seul(e) !

Avouons-le : cette petite icône de notification, censée représenter la communication, peut parfois provoquer une mini-crise cardiaque. On l’appelle la « peur de l’email » (Email Anxiety), et c’est un phénomène très, très répandu.

Vous savez, ce moment où vous ouvrez votre navigateur, votre main hésite au-dessus de l’onglet Gmail, et vous finissez par regarder une vidéo de chatons à la place ? On est passé par là !

Mais bonne nouvelle : cette montagne n’est pas insurmontable. Avec quelques micro-changements et une bonne dose d’autocompassion, nous allons transformer votre boîte de réception en un espace beaucoup plus serein. Prêt(e) à déstresser ?

Astuce n°1 : Le pouvoir magique des micro-pas (ou la technique du « Juste Ouvrir »)

L’erreur fatale ? Se dire : « Il faut que je réponde à TOUS les 400 mails en retard MAINTENANT. » STOP ! C’est la recette garantie pour la panique.

  • Le petit pas du début : L’objectif de la première minute n’est pas de répondre. C’est simplement d’OUVRIR la boîte. C’est tout. Bravo, vous avez gagné !
  • Le Micro-objectif : Une fois la boîte ouverte, ne regardez pas le nombre total. Fixez-vous une tâche minuscule, réalisable en 5 minutes :
    • « Je supprime les 5 premiers spams. »
    • « Je lis juste les objets des 10 premiers messages. »
  • Pourquoi ça marche ? Votre cerveau reçoit une petite dose de dopamine (hormone du plaisir) pour cette petite victoire. C’est l’élan dont vous avez besoin pour continuer.

Astuce n°2 : Maîtriser la règle des 2 minutes (Adieu la procrastination !)

Cette règle est la meilleure amie de votre productivité et l’ennemie jurée de l’anxiété email. Si un email nécessite une action qui peut être complétée en moins de deux minutes, faites-le tout de suite !

  • Exemples express : Répondre par « OK, merci », archiver une facture, transférer un document, ou se désabonner d’une newsletter inutile.
  • Le bénéfice : Vous désamorcez rapidement une grande partie de la pression et vous empêchez les petites tâches de s’accumuler et de former cette fameuse « montagne ».

Astuce n°3 : Donnez un nom à vos peurs (Et dédramatisez !)

Souvent, la peur d’ouvrir nos emails est alimentée par une peur vague et floue de « la mauvaise nouvelle » ou de « l’énorme tâche qui m’attend ».

  • Questionnez votre stress : Prenez 30 secondes pour identifier ce qui vous stresse. Est-ce la peur d’une critique ? La peur de rater une opportunité ? La peur de devoir gérer une tâche complexe ?
  • Rassurez-vous : Rappelez-vous que, statistiquement, la grande majorité des emails sont neutres ou routiniers. En identifiant la source de votre stress, il devient une cible concrète et non plus un monstre invisible.

Astuce n°4 : Finissez-en avec le mode « Pompiers » (Hello les plages horaires !)

Si vous laissez votre boîte de réception ouverte toute la journée, vous vivez en permanence en mode « réactif ». Chaque notification vous coupe dans votre travail, augmente votre stress et vous oblige à faire le pompier.

  • Fermez-la ! En dehors de ces plages, l’onglet mail doit être fermé.
  • Fixez des Rendez-vous Mail : Définissez 2 à 3 moments précis dans la journée pour vérifier vos emails (ex : 10h30 et 16h00). Traitez-les pendant cette période, puis fermez à nouveau. C’est la clé pour gérer votre stress boîte de réception sans vous laisser submerger.

Astuce n°5 : Le grand ménage (Désabonnements et filtres)

Une boîte bien rangée est une boîte moins anxiogène. Profitez-en pour mettre en place des systèmes qui feront le tri à votre place :

  • Désabonnez-vous sans pitié : Utilisez un outil comme [Unroll.me] ou faites-le manuellement. Si vous n’avez pas lu la newsletter depuis 3 mois, elle ne vous manque pas.
  • Filtres automatiques : Configurez des règles pour que les notifications (livraisons, réseaux sociaux, etc.) aillent directement dans un dossier séparé, loin de votre Boîte de réception principale. Vous les consulterez plus tard, quand vous aurez le temps.

Prêt à affronter votre boîte ?

Petit pas par petit pas, vous allez reprendre le contrôle. N’oubliez pas : les emails sont des outils de communication, ils ne sont pas vos maîtres ! Choisissez une seule de ces astuces et mettez-la en pratique dès aujourd’hui.

Tutoriel Adobe Photoshop : Calques de réglages

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Les calques de réglage sont un outil essentiel dans Photoshop. Ils permettent de modifier la couleur, la luminosité et le contraste d’une image sans toucher aux pixels d’origine. Grâce aux masques de fusion, ils offrent un contrôle précis et réversible, idéal pour un travail propre et professionnel.

Dans ce guide, tu vas apprendre à utiliser les calques de réglage pour modifier une couleur précise, corriger des zones difficiles et découvrir les réglages les plus utiles.

Qu’est-ce qu’un calque de réglage ?

Un calque de réglage applique une correction non destructive. Il agit comme un filtre placé au-dessus de l’image.

Chaque calque est accompagné d’un masque de fusion :

  • blanc : l’effet est visible,
  • noir : l’effet est masqué,
  • gris : l’effet est appliqué partiellement.

Cette logique est fondamentale et sert dans toute la retouche d’image.

Sélectionner un objet dans l’image (méthode propre)

Étape 1 : outil de sélection d’objets

  • Raccourci : W
  • Clique-glisse autour de l’objet à modifier. Photoshop détecte automatiquement les contours.

Étape 2 : compléter la sélection

  • Prends l’outil de sélection rapide en mode addition.
  • Peins les zones manquantes.
  • La sélection peut rester approximative : le masque de fusion permettra de corriger ensuite.

Modifier une couleur avec Teinte/Saturation

Étape 1 : créer le calque de réglage

  • Menu : Calque › Nouveau calque de réglage › Teinte/Saturation
  • Photoshop crée le calque + le masque de fusion basé sur ta sélection.

Étape 2 : comprendre les réglages

  • Teinte décale l’ensemble des couleurs sélectionnées.
  • Saturation augmente ou diminue l’intensité.
  • Luminosité éclaircit ou assombrit les tons.

La barre supérieure représente les couleurs d’origine.
La seconde montre comment elles seront transformées.

Étape 3 : ajuster la couleur

  • Déplace la réglette Teinte jusqu’à obtenir la couleur souhaitée.
  • Par exemple : remplacer un jaune par un bleu.
  • Ajuste la saturation pour adoucir ou renforcer le rendu.

Nettoyer la sélection avec le masque de fusion

  1. Sélectionne le masque de fusion (vignette noire et blanche).
  2. Prends le pinceau.
  3. Peins :
    • en noir pour retirer l’effet sur les zones indésirables (ombres, bords),
    • en blanc pour réappliquer l’effet sur des zones oubliées.
  4. Réduis l’opacité du pinceau pour obtenir des transitions douces.

Cette étape permet un résultat propre, précis et pédagogique pour les étudiants.

Pourquoi éviter la pipette automatique de Teinte/Saturation ?

L’outil pipette modifie toutes les zones ayant une couleur similaire dans l’image.
Cela peut créer :

  • des corrections trop larges,
  • des zones indésirables recolorées,
  • un manque de contrôle.

Pour un exercice scolaire ou un travail propre, la sélection + masque reste la meilleure méthode.

Autres calques de réglage indispensables pour les étudiants

Courbes

  • Sert à contrôler la luminosité et le contraste.
  • La courbe en S augmente le contraste :
    • hautes lumières plus claires,
    • tons sombres plus profonds.
  • Permet aussi de modifier séparément les canaux Rouge, Vert et Bleu pour un travail colorimétrique précis.

Noir et blanc

  • Convertit l’image en niveaux de gris.
  • Contrôle indépendant des couleurs d’origine pour un rendu plus contrasté.
  • Idéal pour montrer la logique des tons à des débutants.

Transfert de dégradé

  • Remplace les couleurs de l’image par un dégradé personnalisé.
  • Très utile pour créer :
    • des ambiances graphiques,
    • des effets créatifs,
    • des univers colorés cohérents.

Seuil

  • Transforme l’image en noir et blanc pur (sans gris).
  • Exploitable pour :
    • silhouettes,
    • mascottes,
    • effets graphiques contrastés.

Bonnes pratiques

  • Toujours nommer les calques pour garder un document propre.
  • Utiliser le masque de fusion plutôt que l’effacement définitif.
  • Travailler avec une dureté faible pour des bords doux.
  • Dupliquer l’image d’origine avant un exercice pour comparer avant/après.
  • Tester plusieurs réglages : courbes, teinte, niveaux, dégradés.

Exemple d’exercice à donner aux étudiants

  1. Importer une image contenant plusieurs objets colorés.
  2. Sélectionner un objet précis (ex : un ballon jaune).
  3. Le changer en bleu via Teinte/Saturation.
  4. Nettoyer les contours au pinceau sur le masque.
  5. Ajouter un second calque de réglage Transfert de dégradé pour créer une ambiance.
  6. Comparer avant/après en activant/désactivant les calques.

Cet exercice permet d’apprendre :

  • la sélection,
  • le masque de fusion,
  • la retouche colorimétrique,
  • la logique non-destructive.